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L'Equateur  :

L'arrivée en Amérique Latine fut un dépaysement total tant sur l'aspect culturel que pour notre projet. Nous avons rencontré des communautés très organisées, solidaires et volontaires. Les initiatives de tourisme communautaire sont plus nombreuses et bien souvent gérées de manière autonome. Nous sommes entrés en contact avec l'université de tourisme de Quito qui travaille sur la mise en place d'un réseau de tourisme solidaire et en assure la promotion. Voici la description des projets que nous avons visités :

Ahuana : La province du Chimborazo est pionnière dans l'organisation et la gestion du tourisme solidaire. Un réseau existe et permet l'échange d'idées et assurer la promotion. Le projet Ahuana, qui en fait parti, soutient les initiatives de développement économique des communautés indigènes de la paroisse de Calpi. Les projets se caractérisent par la création de micro-entreprises communautaires : fromagerie, charcuterie, boulangerie, fabrication de confitures, etc. L'accueil de touristes, organisé par l'association des femmes Quilla Pacari, fait partie de ces projets. L'objectif des femmes est de mettre en place avec les bénéfices du tourisme un système de micro crédits pour financer d'autres projets, et ainsi fonctionner de manière totalement autonome. Leur site web : www.ahuana.com

Las Cabanas Nanambiiki : En Amazonie, les compagnies pétrolières font la loi et la plupart de l'activité touristique est gérée par des étrangers qui possèdent de grandes parts de la forêt, des lodges et font travailler des locaux. Le projet de César est d'accueillir des touristes d'une manière différentes, dans deux cabanes traditionnelles, plus proche des réalités de la vie en amazonie. Il accompagne les touristes pour leur faire découvrir son environnement en toute simplicité. Son objectif est d'ouvrir la communauté, d'apporter un revenu tout en conservant et encourageant la conservation des traditions et de la nature.

San Clemente : Avec l'aide d'une petite ONG locale, un petit groupe de la communauté de San Clemente a lancé un projet d'accueil de touristes. Actuellement, plus de quinze familles sont engagées dans ce projet qui permet de diversifier les revenus essentiellement fondés sur l'agriculture, et également de limiter l'exode vers la ville d'Ibarra toute proche, où de nombreuses personnes vont trouver du travail. Site web www.ecored.org

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